⚖️ JUSTICE / REPORT DU PROCÈS DES DEUX ACTIVISTES INCULPÉ.E.S POUR LA LIBÉRATION DE MALCOLM – INFO IMPORTANTE À RELAYER SVP !
En raison d’un souhait du tribunal de « joindre » – et donc de juger en même temps – les deux affaires pour lesquelles Tiphaine & Ceylan sont poursuivi.e.s, à savoir la libération de Malcolm et le blocage de l’abattoir Tradival (deux actions directes menées le 7 septembre 2017) : une décision de renvoi du procès à une date ultérieure sera certainement rendue à l’audience qui se tient ce jeudi à Orléans.
La date du nouveau procès sera annoncée dans la foulée et nous ne manquerons pas de vous tenir informé.e.s. Il s’agit, en effet, d’un procès extrêmement important au cours duquel nous baserons, pour la première fois, notre stratégie de défense sur « l’état de nécessité » (article 122-7 du Code pénal) en invoquant le statut juridique d’« être sensible » reconnu aux animaux par le Code civil, espérant ainsi amorcer une jurisprudence qui pourrait révolutionner le traitement judiciaire des actions directes de libération.
Nous aurons la confirmation de cette décision de report dans la journée.
Heure début: 12:00
Date: 2019-01-17
Heure fin: 17:00
Lieu: Palais de justice, d’Orléans 44 Rue de la Bretonnerie, 45000 Orléans, France
Description:
« L’agir politique n’est pas une question de discours, mais de gestes. »
#269LibérationAnimale
A l’heure où les actions antispécistes sont perçues comme criminelles et nos camarades de lutte emprisonné.e.s, il est grand temps de défendre la pratique de l’action directe. Bloquer, occuper, libérer des victimes ne sont pas des actes de délinquance, mais de co-résistance. Il ne s’agit pas de violence, mais de « défense pour autrui » !
Le 17 janvier prochain, Tiphaine & Ceylan, fondateurs de 269 Libération Animale, comparaîtront au tribunal correctionnel d’Orléans. Les faits qui leur sont reprochés sont : « violation de domicile », « délit d’entrave à la liberté du travail », « dégradations » et « vol en réunion ».
C’est leur huitième procès et iels risquent jusqu’à 5 ans de prison et 20.000 euros d’amende. Rassemblons-nous en soutien à ces deux activistes qui subissent une terrible répression !
Le 7 septembre 2017, 58 activistes de 269 Libération Animale rentraient dans l’abattoir Tradival (Fleury-les-Aubrais) et exfiltraient un cochon destiné au couteau quelques heures plus tard. Ce cochon a été prénommé « Malcolm » et il vit aujourd’hui dans un sanctuaire privé.
Suite à cette action de libération, les activistes avaient bloqué l’abattoir en occupant le couloir de la mort entre les couteaux et les victimes.
Aujourd’hui Malcolm vit, il est le symbole de ce nouvel activisme offensif et politique qui ne fait que commencer.
Que nos corps deviennent leurs boucliers face aux couteaux,
Que nous soyons des milliers à nous interposer,
À l’unisson, il est temps de passer à l’action.
➡️ Vidéo de la libération de Malcolm :
www.youtube.com/watch?v=pZDaQAgazqE
www.facebook.com/269LIBERATION.ANIMALE/videos/1949649958656876/
➡️ Vidéos de l’action de blocage du couloir de la mort (abattoir Tradival à Fleury-les-Aubrais, France) :
www.facebook.com/269LIBERATION.ANIMALE/videos/1944695845818954/
www.facebook.com/269LIBERATION.ANIMALE/videos/1943906285897910/
www.facebook.com/269LIBERATION.ANIMALE/videos/1949649958656876/
➡️ Malcolm aujourd’hui dans le sanctuaire privé :
www.facebook.com/269LIBERATION.ANIMALE/videos/2004613216493883/
Intervenir pour perturber le massacre là où il se passe, là où il se décide, est un acte indispensable : il illustre réellement la détermination d’un mouvement à obtenir gain de cause. La confrontation est nécessaire pour politiser la lutte antispéciste. Nous ne pouvons plus nous contenter de la sensibilisation des consommateur.e.s et de la rue comme seul terrain de protestation. Il devient urgent de se débarrasser de cette obéissance aveugle aux lois qui nous emprisonne dans un militantisme inoffensif, loin des victimes. Redevenons des sujets politiques et sortons de la passivité. Il est temps d’adopter nos méthodes à l’immensité du mal que nous combattons.
Soutenons Malcolm et les deux activistes inculpées pour sa libération devant le tribunal, en rappelant sur la place publique, le fait que les vrai.e.s criminel.le.s sont celles et ceux qui profitent de l’oppression spéciste et les vraies victimes, les animaux.